Sophie Choquet
Kinésiologue à Saint-André (974)
 

Le test musculaire, la « boussole » du kinésiologue


En bref, comment ça marche, pour quoi faire, et quelles sont ses limites ?

Le test musculaire est un outil tangible, sensoriel, kinesthésique, de biofeedback, particulièrement performant pour mesurer un état, une fonction, un avant / après, et donc observer une évolution entre le début et la fin de la séance.

Fondement de toutes les méthodes de kinésiologie, il permet :

  • d’interroger directement les mémoires cellulaires du corps,
  • de localiser les blocages, les déséquilibres, les stress conscients et inconscients
  • de trouver les meilleures corrections à y apporter,
  • de vérifier l’efficacité de ces corrections,
  • et d’ancrer le changement positif dans le corps de la personne accompagnée.

Concrètement, c’est un test neuromusculaire, doux, qui ne mesure pas la force mais le tonus musculaire. Le kinésiologue exerce une légère pression sur un muscle et observe la réponse : est-il tonique, atone ou au contraire hypertonique ? Dans le jargon kinésio, on dit que le muscle « verrouille » ou « déverrouille ».

À l’origine, c’est le Dr Georges Goodheart, un chiropracteur américain, qui dans les années 1960 a découvert et montré l’impact négatif du stress sur le tonus musculaire.

En séance, les muscles indicateurs principaux sont sur le bras ; selon la spécialité kinésio et la position, debout, assise ou allongée, on utilisera surtout les muscles deltoïde antérieur, deltoïde moyen ou brachial antérieur. Le praticien peut être amené à tester 42 muscles différents, qui sont en lien avec des organes ou des méridiens spécifiques.

Le test musculaire est-il fiable ?

Des réponses musculaires justes, cohérentes et fiables ne peuvent être garanties sans un certain nombre de prérequis.

1-  Le test musculaire ne s’improvise pas, il doit être réalisé par un professionnel formé, qui en comprend les principes d’usage et qui les a mis à l’épreuve.

2-  Le praticien se doit d’adopter une attitude de respect, d’écoute attentive, et de neutralité émotionnelle et mentale pour ne pas influencer le test.

3-  Le praticien effectue en amont une série de prétests de base pour étalonner la réponse musculaire, évaluer l’état général du consultant, et le cas échéant effectuer des corrections, avant de pouvoir « dialoguer » avec la mémoire cellulaire du corps.

4- Le test musculaire est un indicateur d’état de stress, pas un détecteur de mensonge ou de vérité. Il n’a absolument pas vocation à prédire l’avenir, à influencer un choix du consultant, ou à tester des médicaments.

Dans ce cadre-là, le test musculaire représente pour moi un outil de biofeedback inégalé, particulièrement efficace et souvent d’une précision bluffante.


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