(Et même, les dépasser!)
Cet article participe à l’évènement “Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions” du blog Devenez meilleur d’Olivier Roland. Je vous indique plus bas deux de ses billets qui m’ont particulièrement emballée.
Encore un article sur les bonnes résolutions !? Certes, on en trouve plein la toile et certes, j’ai déjà abordé le sujet tout début janvier, dans mon article « Démarrez l’année du bon pied ! ». J’y ai surtout tenté de vous inspirer et de vous convaincre d’adopter de bonnes résolutions plutôt que de les bouder ; autrement dit de déposer éventuellement le masque du Schtroumpf Grognon (« moi, j’aime pas les bonnes résolutions ») et d’emprunter l’entrain de Bob l’éponge. Après avoir insisté sur le pourquoi, passons ici au comment.
Alors reprenons. Être résolu, c’est être fortement motivé et déterminé. Prendre une bonne résolution, c’est, après réflexion, décider formellement d’accomplir quelque chose. C’est vouloir se donner les moyens d’atteindre un objectif, et si possible un objectif dit SMART en management (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, et temporellement défini).
Le SMART (intelligent, en anglais), c’est la base, le point à vérifier pour que ladite résolution tienne et que l’objectif soit atteint. Autrement dit, il ne suffit pas de lancer à la cantonade, au réveillon, « à partir de janvier, je me reprends en main, j’arrête le café, les sodas et tout le tralala ». Soyez précis. Et d’abord honnête avec vous-même : avez-vous vraiment envie d’arrêter ? Pensez-vous pouvoir le faire , et dans quelles conditions ?
Un début de méthode : poser un objectif à l'écrit
Mise en pratique ici, avec papier et stylo, en 5 à 10 minutes. Écrivez un objectif, puis définissez ses contours SMART : en quoi est-il spécial ? Comment peut-on mesurer un avant/après ? Avec quels moyens et ressources est-il atteignable ? Est-ce réaliste, risqué, pertinent ? En combien de temps ou pour quelle date ?
Puis notez dans un tableau de quatre cases :
- Les bénéfices attendus, à suivre et atteindre cet objectif
- Les possibles inconvénients, freins, coûts, sacrifices pour suivre et atteindre cet objectif
- Les éventuels « bénéfices secondaires » cachés à rester comme vous êtes, sans évoluer.
- Les désagréments occasionnés ou les risques, si vous ne changez rien.
Vous y verrez plus clair, et pourrez réajuster l’objectif. Jusque-là c’est simple, basique, comme une chanson d’Orelsan. Pour aller plus loin, il existe de nombreuses méthodes et outils facilitant la réussite de tout objectif, résolution ou intention, en toute autonomie ou accompagné. Citons pêlemêle les tableaux de vision, le journaling, les mantras et affirmations, en passant par les pratiques professionnelles de coaching, EFT, hypnose, kinésiologie…
Mes trois meilleures astuces pour réussir petites et grandes résolutions
De mon côté, je me lance de nouveaux petits ou grands défis chaque année. Et pour passer à l’action, je me sens chanceuse : j’ai trois dispositions naturelles utiles, que je peux mobiliser pour atteindre mes objectifs, et que je conseille de cultiver ou de stimuler, si elles font un peu défaut.
1. Aimer apprendre, évoluer, explorer, tirer des leçons de vie, se renouveler ou se réinventer / versus stagner, se résigner, ou rester sur ses acquis ou dans sa « zone de confort ».
2. Avoir le goût de l’effort, savoir persévérer, multiplier les essais / versus abandonner au premier obstacle.
3. Prendre son objectif comme un jeu, une expérience, une aventure, et non pas comme une contrainte ou une autopunition ! Ça doit rester ludique ! On se challenge d'abord et avant tout pour le plaisir. C’est comme s'organiser son petit « défi Koh-Lanta », son Everest perso, qui va apporter de la fierté et augmenter la confiance en soi.
Petites confidences
À l’origine, c’est avec ces dispositions d’esprit que, par exemple, je me suis récemment prise au jeu du rubik’s cube, ou que j’ai appris l'italien sur une application absolument tous les jours pendant 15 mois !
Quand je suis devenue végétarienne il y a plus de douze ans, à l'origine c'était par curiosité et pour l'expérience en elle-même. Je me suis juste demandé : « comment me sentirais-je dans mon corps si je mangeais végétarien pendant un mois ? Et comment devrais-je m’y prendre pour ce défi, au quotidien, à mon boulot, avec mes amis… ? » Et finalement, après un mois sensationnel, au bout d’un défi tout à fait concluant, je n’ai pas voulu revenir en arrière. Étonnamment, les arguments éthiques, écologiques et de santé ne sont intervenus qu’a posteriori, pour donner du sens à l’expérience et la pérenniser.
Sur le blog Devenez meilleur d’Olivier Roland, que j’ai récemment découvert, j’ai eu la joie de lire toute une série d’articles, traduits avec autorisation, de Steve Pavlina. Cet auteur américain de développement personnel, parmi les plus connus, raconte une expérience de végétarisme similaire à la mienne, dans plusieurs articles, et notamment « Commencer la nouvelle année avec un défi 30 jours ». Mais oui, bien sûr, donnons-nous, donnez-vous 30 jours d'essai! Et peut-être plus longtemps, ensuite, si affinités.
Je me retrouve complètement dans la posture mentale que Steve Pavlina décrit, dans « Curiosité personnelle : le moteur caché de la motivation » :
« Ma curiosité se traduit donc souvent par des questions comme celles-ci :
- Que ressentirais-je en faisant X pendant un mois ?
- Quel impact cette expérience aurait-elle sur moi ?
- Comment cela m’affecterait-il d’acquérir de façon permanente le souvenir d’avoir fait X ?
- Et si j’apprenais à faire X ? Que se passerait-il ensuite ?... »
Et vous, avez-vous déjà fait ce genre d’expériences ? Quelle bonne résolution prise vous a fait grandir? Quel challenge relevé vous a vous-même étonné ? Quelle grande résolution planquez-vous sous le tapis, sans vous y confronter ? Quel petit défi pourriez-vous vous donner, allons... le mois prochain ?