On parle du stress à toutes les sauces. C’est, dit-on, « le mal du 21e siècle ». Mais au fond, qu’est-ce que c’est, le stress ? Et en quoi la kinésiologie est-elle appropriée, utile et efficace pour gérer le stress et favoriser le retour à l’équilibre physique, psychique et émotionnel ?
Quand on dit « je suis stressé en ce moment », on associe généralement le stress à quelque chose de négatif, à des inquiétudes, des angoisses, une surcharge mentale ou une fatigue nerveuse. Mais c’est beaucoup plus vaste que cela. Et surtout, un stress peut être positif : lorsqu’il est bref et peu intense, il peut être stimulant, motivant, moteur d’action et de changement.
Au départ, le stress est un ensemble global d’adaptation de l’individu ; un ensemble de réactions biologiques et psychiques, quand on est soumis à des stimulations, des agressions, des perturbations internes ou externes (en pratique, le terme peut désigner l’agent qui provoque la réaction ; la réaction elle-même ou sa résultante).
Les facteurs déclenchants peuvent être regroupés en 4 catégories principales. Ils peuvent être de nature
- physique : par exemple un bruit, un choc, une lésion, une posture compressive ou inadaptée
- biochimique : stress hydrique (déshydratation), stress oxydatif (surplus de molécules pro-oxydantes dans le corps), stress métabolique (effort musculaire soutenu)…
- émotionnel et psychique : ils sont liés à la perception - positive ou négative - de soi et de son interaction avec l’environnement. Parmi eux, citons par exemple les cinq grandes « blessures de l’âme » (Lise Bourbeau) : rejet, abandon, humiliation, trahison et injustice.
- énergétique : exposition aux ondes électromagnétiques (câbles à haute tension, émetteurs wifi, radars, IRM…)
Pour faire court, ces sources de stress négatifs enclenchent dans le corps des processus de survie : d’abord la fuite ou la lutte, puis en cas d’échec, la sidération ou l’inhibition. Elles génèrent des mécanismes physiologiques d’adaptation ; par exemple, en phase d’alerte, hausse du rythme cardiaque, production de cortisol, puis d’autres réactions en phase de résistance et phase d’épuisement… Par ailleurs, elles peuvent générer des effets somatiques plus ou moins durables : tensions, raideurs, douleurs, troubles cutanés, respiratoires, etc.
Et justement, l’outil principal du/de la kinésiologue, c’est le test musculaire manuel, qui est utilisé comme un indicateur de stress. En effet, le stress affecte la réponse musculaire : il peut induire un affaiblissement musculaire ou au contraire une hypertonicité (le muscle ne sait plus se relâcher).
C’est pourquoi la kinésiologie est une méthode particulièrement efficace pour identifier tous types de stress et partant, pour remettre du mouvement, de la vitalité, de la légèreté, là où il y a un dysfonctionnement, un blocage, un brouillage, un nœud, une tension… Autrement dit, pour aider à restaurer l’homéostasie, c’est-à-dire la capacité du corps à maintenir l’équilibre interne.