Sophie Choquet
Kinésiologue à Saint-André (974)
 

Battle avec un hypercondriaque (partie 2): victoire par KO en 4 rounds


Le point de vue d’une kinésiologue… Suite et fin.

Cher toi-qui-fait-l’autruche, après un premier article, me revoici avec de nouvelles citations connues, des formules synthétiques et efficaces, que je développe pour t’inviter à faire de ton corps ton ami plutôt que ton ennemi.

ROUND 3 : « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime » [dans le corps]

Reprenons la citation complète[i] : "Sachant que tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime, il est souhaitable de favoriser l'expression au-delà de l'émotion, ou du retentissement. Cette pratique permettra d'éviter quelques somatisations, du stress et de l'angoisse ».

Autrement dit : quand les pensées et les émotions négatives, ponctuelles ou chroniques, ne sont pas d'une manière ou d'une autre conscientisées, exprimées ou libérées, elles vont se cristalliser dans le corps, sous de multiples formes : tension, raideur, douleur, rougeur, nausée, vertige, problème articulaire, respiratoire ou digestif, palpitation, trouble du sommeil...

Beaucoup d’expressions populaires reflètent ce lien entre un trouble physique et un stress : « les bras m’en tombent », « j’en ai plein de dos », « j’en ai le souffle coupé », « j’ai les jambes en coton », « ça me prend la tête », « j’ai les boules »…

Dans une séance de kinésio, ce langage corporel est mis en évidence. Le corps est considéré comme un biocomputer, qui enregistre et stocke toute donnée (tout stress), selon son intelligence innée (voir l’article La kinésio, une pratique maître en gestion du stress). Dès lors, on peut a priori récupérer ces informations ; on peut accéder à la mémoire cellulaire, porteuse de traumas du passé et même des générations précédentes. On peut libérer des stress conscients et inconscients. On peut identifier des besoins prioritaires et des outils adaptés pour aider la personne à retrouver son équilibre physique, mental et émotionnel. Et ces outils seront vraiment mobilisés à la carte, et non pas selon le trouble psychosomatique.

Prenons l’exemple d’un mal de gorge. En écartant une maladie spécifique diagnostiquée, ce trouble peut apparaitre pour des raisons diverses selon l’histoire, le psychisme et le métabolisme de la personne, et surtout, il peut être plurifactoriel. Alors, on n’en restera pas à une interprétation de surface, généraliste, simpliste ou trop vague, telle que "ton mal de gorge, c'est sans doute qu'il y a quelque chose que tu n'as pas pu dire, ou que tu regrettes d'avoir dit, et qui reste coincé là...". On ira ensemble creuser, débusquer, relier, soupeser, décanter, réorienter, (in)valider…

[i] La formule, largement connue, vient d’un thérapeute que je n’ai plus envie de nommer depuis quelques jours, malheureusement : je m’apprêtais à publier cet article quand j’ai appris qu’il est accusé d’agressions sexuelles. 

ROUND 4 : « Prends soin de ton corps, pour que ton âme ait envie d’y rester »

J’aime ce proverbe indien, parfois attribué à Gandhi. Mais il simplifie un peu, opposant l’âme au seul corps physique. Plus largement, en trouvant une bonne formulation, on pourrait inviter à prendre soin de toutes les parties de son être, en incluant surtout les émotions et le mental agité…

Alors, concrètement, comment prendre soin de soi ? J’en reviens à ma réflexion du ROUND 2 : où et comment commencer pour se faire du bien ? Il y a maintenant tellement d’offres de services, et tellement d’outils gratuits de développement personnel et de bien-être sur internet ! Je suis sûre que tu en connais plein ; est-ce bien utile que j’en propose une liste ? Pour ma part, j’ai expérimenté avec curiosité et avidité. Ce sera sans doute le sujet d’un prochain article de blog…

En tout cas, la notion ou la perception de l’âme est très subjective, multiple, variable d’une personne à une autre, n’est-ce pas ? Mais chacun peut faire le test suivant : en état méditatif dans un endroit calme, s’imaginer se connecter avec son âme. Se demander : « comment je me sens quand je fais ceci, et cela ? Avec telles personnes, dans tel contexte ? Est-ce qu’il y a un endroit, une situation, une action où je me sens pleinement vibrer ? Est-ce que cette voie, cette pratique, cette relation, ce choix me met en joie ? ». Il paraît que l’âme habite là où se trouve une profonde JOIE…  

Pour conclure cette battle d’idées avec un interlocuteur hypercondriaque imaginaire, j’ai trois questions à te poser, auxquelles tu pourrais répondre en commentaire :

- de quel profil te trouves-tu le plus proche ? Plutôt celui de l’hypocondriaque, celui de l’hypercondriaque, les deux, ou aucun des deux ?

- as-tu des proverbes ou aphorismes qui pourraient tirer la couverture plutôt du côté de l’hypercondriaque ?

- des quatre citations présentées, quelle est ta préférée ?


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